Ca faisait longtemps que je voulais blogger sur ce qu’on pourrait appeler la théorie du gazon. Cela part d’un constat empirique simple : suivant le pays/la culture dans laquelle on se trouve, si l’on va dans un parc (en ville généralement), les bords des pelouses sont plus ou moins rognées et abimées (on ne voit alors plus que de la terre avec des restes herbacés). Un parc anglais a généralement des bordures correctes. A l’inverse le parc des acacias a genève est tout ce qu’il y a de plus rogné sur ses bords. La culture es donc la variable expliquant ce phénomène. Je ne m’étendrais pas plus, il y a pas mal de cynisme et de provoc’ dans mon propos.
Cette théorie m’a été soufflée par claudine, une amie. Elle m’est revenue à l’esprit après une discussion avec dks sur le fait que lorsque l’on construit une théorie il faut des hypothèses SIMPLES.
Le fait que chez les non-latins (les anglais par exemple), les gazons ne soient pas rognés sur les bords pourrait s’expliquer par un trait culturel comme dire que les anglais ont plus le respect du bien public et comunautaire que les peuples latins (ce ne sont pas des freeriders quoi :). Cette hypothèse n’explique pas tout (mettons 30% de la variance). Une seconde variable pourrait être le fait que les anglais considèrent les parcs gazonnés comme un oeuvre d’art qu’ils ne veulent donc pas abimer.
Reste maintenant à valider cela, vérifier ces observations, par exemple si cela s’applique à tout les gazons ou juste certains types (si les gros parcs sont différents, c’est un indicateur pour l’hypothese jardin = art (car les gros espaces ne le sont pas).
Je vais arreter de bosser sur les objets nomades et faire une thèse de sociologie si ca continue 🙂