Month: May 2003

J’ai vu entre midi et deux heures une expo des projets de diplòme des étudiants d’architecture de l’EPFL. C’est fascinant : richese des supports (mock-ups, posters, plans, fasciule bien designé…). En plus, ils utilisent une quantité impressionante de visualisations superbes et très riches en information : par exemple, pour avoir un apercu historique d’un quartier, ils représentent le fond en blanc et en noir sont visualisées les constructions, on peut ainsi suivre étape par étape l’urbanisation d’une manière lisible et simple.

J’ai aussi été surpris de voir que plusieurs projets traitaient de Lyon, et notamment sur des lieux TRES intéressant (carré de soie, confluent).

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While working on a state-of-the-art report about mobile technologies, I found this incredible site that sells sex toys.

I do have few remarks :

– those devices have INCREDIBLE names : Golden bumble, Micro-dolphin, Heart Shaped G-Spot, Impule HyperSonic G…
– there are remote devices (Remote Control Panty, Remote Control Butterfly)
– how come sex fosters so much creativity ?

Cybersex is a strange world…

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Fabien asks ” does something that could not be found on Google really exist ?”

Fabien me pose la question suivante : “qqchose qui n’est pas sous google existe t il vraiment?”

Je crois avoir deja parle de cela par ici il y a quelques temps 🙂

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Parmi les conférenciers, c’est certainement Jean-Louis Lemoigne qui aura le plus retenu mon attention. Premièrement de part son charisme de prof d’université francais typique (grandiloquence, pas besoin de pauvrepointe, culture monstrueuse s’étalant des grecs à Herbert Simon…). En second lieu, de part la clarté de son propos. Enfin par la justesse de son analyse. JL Le moigne est un des auteurs ayant formalisé la systémique (voir apr exemple La théorie du système gènèral, PUF, 1994).

Globalement et pour résumer, Lemoigne a traité d’un paradoxe actuel en sciences. Il s’agit de la préséance TOTALE de la logique hypothético-déductive (“donc”) en comparaison de tout autres types de raisonnements (et particulièrement le raisonnement analogique : “comme”). Cela se ressent dans le domaine scientifique dans le sens que les recherches n’employant pas le raisonnement de type ‘donc’ sont dénigrées dans leur consistance.

Ce qui le frappe donc c’est la primauté de la logique hypothético-déductive ALORS QUE les mécanismes cognitifs de compréhension relèvent de processus d’auto-production (cf. Piaget) et de la formidable capacité de l’esprit humain à LIER (les conjonctifs ‘de même’, ‘comme’).

Cette prégnance du ‘donc’ n’a pas toujours existé dans le temps. Lemoigne prend l’exemple de Leonard de Vince qui pour inventer l’hélicptère a pris modèle sur un écrou s’élevant en tournant sur un axe.

Ensuite, Lemoigne a aussi abordé la notion de modélisation pour dire qu’il s’agit de modélisation du point de vue de l’auteur sur le réel et qu’elle est partielle et renégociable.

Sa conclusion : reconnaitre la notion d’IMPREDICTIBILITE : il n’y a pas de loi scientifique immuable. Lien avec Ilya Prigogine : La fin des Certitudes

Ca me fait penser également à Freud et le fait qu’une part de notre psyche nous echappe, Einstein (bombe atomique)…

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Vendredi à Lyon, j’ai assisté à une conférence de sciences cognitives intitulé “De l’approche systémique aux sciences cognitives”. Les années précédentes les organisateurs proposaient une conférence assez similaire intitulée “La cognition non standard”.

A l’instar des autres années, ce colloque a réuni un plusieurs personnes de domaines différents (IA, médecine, psycho cognitives entre autres). Et comme chaque fois il était très difficile de faire le lien entre tous les panels; le plus souvent c’était impossible : l’un traitant de la dynamique non-linéaire appliqué à la psychologie développementale et l’autre de l’impact cognitif de l’inceste SANS en retirer une quelconque conclusion/apport en lien avec le thème (la systémique). C’est dommage, encore un fois les sciences cognitives se présentent sous une forme immature et bordélique…

Cela m’amène donc à douter de l’existence même du champs scientifique dit des ‘sciences cognitives’,et ce surtout lorsque le domaine est pris dans son sens le plus large (étude des mécanismes de la connaissances). L’inclusion de l’IA, l’interaction homme-machine, la robotique, la neuropsychologie, la psychologie, la linguistique et j’en passe est peut être déplacée. Du coup je réduis les sciences cognitives à la vision présentée par des gens tels que Olivier Koenig (cf Wet Mind, co-écrit avec Stephen Kosslyn) ou à la cohérence de l’Institut des Sciences Cognitives de Lyon de Marc Jeannerod. L’objet de recherche est alors le système cognitif humain, et le but consiste à comprendre son fonctionnement (i.e. des fonctions cognitives telles que la mémoire, la perception, l’attention…) grâce à un panel de disciplines et leur méthodologies associées : neuropsychologie, psychologie, linguistique, IA/connexionnisme. Dans un tel cadre l’interaction homme-machine n’a pas lieu d’être en tant que tel; les résultats du domaine circonvenus ci-dessus peuvent par contre amener de l’eau au moulin de ces disciplines appliquées.

C’est un avis parmi tant d’autres…